L’architecte naval brestois Pierre Rolland vient de mettre à l’eau son premier trimaran. Il va être présenté au Grand Pavois à La Rochelle. Avant cela, il répond à quelques questions et envoie quelques images de la première sortie de son nouveau plan à trois coques. « On a fait une première sortie. Le bateau est hyper ludique ! À la barre c’est comme sur un mini, ça va vite avec des accélérations franches. Le volume des coques fait que le bateau se comporte bien dans la mer avec des mouvements assez doux » confie-t-il en préambule. Mail interview.
1° Pierre Rolland, c’est ton premier trimaran. Qu’est-ce qui a changé par rapport à la conception d’un monocoque ?
– Pierre Rolland : C’est quand même très différent comme exercice. D’abord, un trimaran, ça ne gîte pas ou peu. De ce point de vue-là, c’est plus simple. Par contre l’assiette longitudinale est plus difficile à gérer, la carène a moins de volume car le déplacement est plus faible, en plus il y a un moment où les flotteurs s’enfoncent et la coque centrale soulage. Tout cela doit rester cohérent au niveau structurel. Il n’y a pas l’accrochage d’un lest à concevoir, par contre, on a des bras de liaison qui prennent beaucoup d’effort. Heureusement Denis Gléhen (du cabinet HDS) nous a apporté son expérience en calculant la structure. Ce qui rend l’exercice encore un peu plus difficile, c’est qu’il s’agit d’un trimaran habitable. Il faut donc ruser, que se soit au niveau structurel ou hydrodynamique. Par exemple, on a fait une dérive pivotante décalée latéralement dans le carré pour avoir la dérive à peu prés à sa place théoriquement idéale sans gêner la circulation à l’intérieur de la coque centrale.
2° Peux-tu expliquer le système de repliage des bars de liaison ?
– PR : On peut le voir sur les photos, il y a des charnières sur la liaison bras - coque et des axes sur bras – flotteurs. On fait pivoter en prenant des drosses au winch puis c’est bloqué par des coinceurs. Bien sûr, on a un système de blocage de sécurité, mais c’est un câble qui va de l’extrémité côté flotteur du bras arrière à l’extrémité côté coque du bras avant qui empêche
le repliage. On a aussi des câbles qui empêchent les bras de se lever sous l’effet des efforts dans les haubans.
3° Quel est le programme attendu de ce nouveau bateau ?
– PR : C’est un véritable petit croiseur habitable. On peu naviguer à 2, 3 ou 4 voir tout seul car avec son foc auto-vireur, il est hyper facile à manœuvrer. Donc il est conçu pour de la sortie tout seul pour tirer quelques bords après le boulot, ou pour la ballade du dimanche en famille, mais aussi pour se tirer une bonne bourre avec des potes quand il y a de l’air… On peu également partir en croisière familiale estivale en faisant le tour des îles bretonnes, aller aux Scilly boire une bière… On peu encore le mettre sur une remorque (flotteur démonté - la largeur est alors au gabarit routier), et changer de plan d’eau pour des vacances, ou pour le ramener à la maison pour hiverner.
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