"Sur notre gauche, à 2 000 milles environ, les Iles Tonga... un peu à droite, les îles Cook, puis encore un peu plus loin, les lagons de Raiatéa, Wahiné, Bora-Bora... . En quatre jours, nous pourrions y entrer, et laisser derrière nous l’eau glacée du Pacifique Sud... " Un instant, un instant seulement, Bruno Peyron habille en pensée le Trophée Jules Verne d’escales improbables. Ces terres aux noms enchanteurs excitent l’imagination des marins. Leur peuplement reste un mystère maritime dont une des clés réside dans l’invention d’un incroyable bateau, le catamaran. Et Bruno de s’interroger : "Serions nous capable de réapprendre ce que le progrès nous a fait oublier ?" Dehors, la mer est à 4 degrés et Orange slalome aujourd’hui entre deux dépressions.
Orange inaugure son entrée dans le Pacifique Sud avec une équation complexe à résoudre ; une dépression se creuse dans son Nord et se déplace exactement sur sa route. Le maxi catamaran va devoir repasser le front chaud aujourd’hui, avec le corollaire de vents faibles associés à ce phénomène. Bâbord amure sur une route orientée Nord-Nord Est, Peyron et ses hommes voient leur vitesse chuter. En rejoignant le secteur chaud du front, ils verront les vents progressivement forcir tout en passant au Nord, puis au Nord Ouest. Il sera alors temps de replonger au sud et de profiter d’une houle bien axée dans le sens de la marche du bateau pour accélérer de nouveau et rejoindre les latitudes plus proches de l’ortho.
Ainsi, le 13 d’Orange doit une nouvelle fois jongler avec une météo délicate dans sa quête d’une trajectoire plus limpide et plus rectiligne. En restant dans le secteur chaud de la perturbation, les marins de Peyron éviteront les passages de grain et maintiendront une vitesse élevée. A eux d’échapper aux calmes de la dorsale.
Ils a écrit...
Bruno Peyron : "Du 13 Orange au 15 de France... Sommes de l’autre côté du globe, au sud du pays des " Blacks "... nous pensons bien à vous. Marseille vous a porté chance contre les "Kiwis", Marseille vous a dopé contre les Australiens, et Marseille est notre port d’attache. Le grand chelem est pour ce soir ! Amitiés.
À l’issue d’une course haletante, le Maxi Banque Populaire XI a franchi la ligne d’arrivée ce lundi au petit matin à 6h23. Après 1 jour, 18 heures et 3 minutes de course, l’équipage autour d’Armel Le Cléac’h termine à 45 minutes du vainqueur (SVR-Lazartigue). Un sprint qui contribue à poursuivre la montée en puissance de l’Ultime avant la (…)
Du 29 avril au 10 mai 2026, les ULTIM se donneront rendez-vous à Antibes. À bord de ces multicoques volants, les équipages disputeront une course vers l’inconnu au fil d’un sprint haletant et épique, qui les mènera jusqu’aux rivages de la Grèce, avant de revenir dans la cité antique. Un défi humain et technologique sur les traces de l’Odyssée (…)
Créées en 2022, avec le soutien de Banque Populaire Grand Ouest, les 24H Ultim bouclent, depuis leur origine, la rentrée des plus grands trimarans du monde, les ULTIM. Cette épreuve installée au calendrier annuel de la Classe éponyme, prend davantage d’ampleur en 2025 pour s’inscrire également au Championnat annuel Ocean Fifty Series. Outre les (…)
Sodebo met le cap sur une année 2025 axée sur le double. Le trimaran Sodebo Ultim 3 sera remis à l’eau début juin, après une importante remise à niveau, fort de l’incroyable expérience engrangée lors des navigations de 2024, avec pas moins de 55 000 milles parcourus (101 860 km) ! Thomas Coville, skipper historique du projet, s’entoure cette (…)
Synonyme d’excellence et d’innovation dans le domaine de la course au large, la Classe ULTIM® présente un programme sportif ambitieux pour les quatre prochaines saisons en alternant des courses en solitaire, en double et en équipage.
C’est officiel, après huit ans de bons et loyaux services, un palmarès légendaire et près de 200 000 milles parcourus sur toutes les mers du globe, Gitana 17 change de patronyme ! Actual group s’est porté acquéreur du Maxi Edmond de Rothschild qui, dans les prochaines semaines, deviendra Actual Ultim 4 et entamera sa deuxième vie au sein de la (…)
Peter Blake est devenu Sir Peter Blake le 19 novembre 1995 à la suite de sa victoire 5 à 0 face à l’Américain Dennis Conner en finale de la Coupe de l’America.
Après l’Australien John Bertrand, Peter Blake devenait par la même occasion le deuxième non-Américain a remporter le célèbre trophée. Pourtant, si le nom de Peter Blake est lié à celui (…)
Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
Onze skippers sont classés (Joyon, Duprey et Richards n’ont (…)
Le premier Open 570 exposé à la Porte de Versailles. Déjà dix commandes. Photo : Ch.Guigueno
Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)