Solidaire du Chocolat

Jorg Riechers : "La victoire s’est construite dès la conception du bateau"

jeudi 5 avril 2012Redaction SSS [Source RP]

Jorg Riechers et Marc Lepesqueux remportent une victoire amplement méritée sur une course qu’ils ont menée de bout en bout. A bord du Class40 Mare de Jorg, le duo franco-allemand a coupé la ligne d’arrivée de cette deuxième édition de la Solidaire du Chocolat à 2h 19min 24 sec (HF), parcourant 5000 milles en 24 jours 7 heures 41 minutes, à la vitesse moyenne de 8,56 nœuds.


Première victoire en Class40 pour Jorg Riechers qui le clamait à Saint-Nazaire : « Nous y allons pour gagner ! ». Promesse tenue. Plus rapide et mieux placé que ses concurrents tout au long de la course, Mare a fait la différence au passage du Cap Finistère, choisissant une route Nord et prenant une avance qu’ils ne perdront quasiment jamais. Là encore, Jorg avait vu juste : « La gestion du Cap Finistère sera importante et sans doute décisive. » Jorg et Marc ont ensuite contrôlé la flotte, accéléré sans cesse, reculé parfois mais toujours pour mieux repartir. Panache et audace, tels ont été les maîtres mots d’une victoire qui fait entrer ces deux-là dans la mare des grands !

Jorg et Marc, accueillis en héros à Progreso, sur le môle du Chocolat, par plusieurs milliers de personnes, livrent leurs premières impressions :

Jorg Riechers : « La victoire s’est construite dès la conception du bateau. Nous savions que le bateau allait vite, et j’ai choisi de faire la course avec Marc car j’étais persuadé que nous allions former un bon équipage. Ce qui nous a permis de gagner, c’est notre capacité à allier la stratégie et notre bateau extrêmement rapide. C’était une combinaison vraiment gagnante. »

Marc Lepesqueux : « C’est une grosse satisfaction d’être là, c’est vraiment une libération car il y avait une grosse pression sur cette course tout du long. Je suis heureux d’être arrivé au Mexique, de pouvoir boire des bières et vivre un peu ! C’est grandiose, vraiment grandiose, l’accueil est très chaleureux. On n’a jamais lâché, il y a toujours eu un groupe devant, et jamais plus de 90 milles d’écart entre le groupe de tête des quatre. Je crois que sur une transat aussi longue il y a rarement eu autant d’intensité. On a eu beaucoup de pression parce qu’on n’a jamais vraiment réussi à faire le trou. On a eu des opportunités mais qui se sont toujours fermées. Il fallait supporter la pression ! C’était super d’être avec Jorg et de naviguer avec lui, même si nous avions très peu navigué ensemble avant. »

 Info presse Windreport’ / http://maresolidaireduchocolat2012.tumblr.com

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